Éduquée à la science fiction depuis son enfance Flavie Despretz a un attrait particulier pour le Cosmos et la place de l'Homme dans l'Univers. Une fascination pour les étoiles, les machines, les rouages, la mécanique, la physique et par dessus tout les rapports d'échelle et de temps.

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Elle travaille à tisser des ponts entre l'Art et nos Déchets, cela par la récupération, l'accumulation et des assemblages parfois complexes.

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L'attention particulière à nos actes et à notre manière de créer, consommer, vivre, fait partie de sa démarche quotidienne de travail (tri, zéro achat ou presque pour cette artiste qui refuse l'idée même de "rendement.

 

Son objectif? Prendre le temps écouter la magie des petits rien.

Loin de se restreindre, ces contraintes éthiques et écologiques sont ses leviers à l'imagination et à la création d'un mieux.

 

Si le recyclage est d'abord arrivé comme une manière de faire avec peu de moyens, Flavie Despretz l'a vite transformé en une dimension politique et écologique.

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Dans cette époque de productivisme forcené, où le mieux est de consommer toujours plus et toujours plus vite elle revendique son droit au Temps.

Le Temps d'écouter le présent, de rêver l'avenir, de faire rêver les autres, celui de vivre et d'exister "sistere ex", celui d'être assis dehors à regarder le Monde.

 

Toute lumière crée des ombres et c'est autour de ces projections que Flavie Despretz articule une autre partie de ma recherche.

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La forme de l'objet lumineux n'est pas réellement finie. Grace à la lumière qui s'en émane, elle s’agrandit, ricoche dans l'espace et teinte tout obstacle à sa portée.

 

De jour comme de nuit, l'illusion de notre réalité se transforme.